mercredi 2 septembre 2009

Rentrée

Nous voilà déjà en septembre. Aujourd'hui, demain, jusqu'à la fin du mois, des milliers/millions d'enfants, de jeunes feront leur rentrée, de l'école maternelle jusqu'aux plus grandes écoles.

Pour la première fois, je ne ferai pas partie de ceux là. Pour la première fois, je n'aurai pas cette nuit d'excitation mêlée d'appréhension face à la nouvelle année qui se présente. Je ne découvrirai pas de nouveaux professeurs, de nouvelles matières ou de nouveaux camarades. Après 20 rentrées successives, après des années passées sur les bancs de l'école, voilà qu'aujourd'hui, je passe de l'autre côté.

C'est étrange de se dire que plus jamais je ne vivrai ça. Je ne sais pas finalement si je dois en être soulagée ou nostalgique. Si je dois regretter de ne pas faire encore partie de tous ces jeunes. Bien sûr, je m'éclate dans mon boulot actuel. Bien sûr, j'ai des projets pour la suite des événements, projets qui m'emplissent d'impatience face aux mois d'attente qu'il me reste encore. Pour autant, j'ai toujours autant de mal à dire que je ne suis plus étudiante. Mais ça viendra. Quand j'aurais terminé ce contrat et passé ma soutenance. La dernière.

mercredi 19 août 2009

Jésus et la drogue !...

Juste pour le fun...



Comme quoi, les campagnes préventives ne sont pas forcément barbantes.

lundi 10 août 2009

Renoncer...

Petit texte trouvé au gré de mes errances sur la toile. Inutile d'en dire plus, il suffit de lire.

"Choisir d'être une personne, et non toutes celles qu'il serait possible d'être.
20 ans, l'âge de tous les possibles est aussi l'âge de toutes les grandes morts. Renoncer, c'est mourir, nous le savons tous. Si nous choisissons tel homme ou telle femme pour l'aimer toute notre vie, nous mourons à tous les autres, qui pourtant étaient des gens potentiellement aimables, désirables. Si nous choisissons de devenir professeur, nous ne serons pas médecin… nous cherchons alors une solution pour combiner les deux, une situation qui nous permettrait de tout garder encore possible, sans renoncer, sans mourir. Il n'est facile à personne de mourir ; il semblerait, pourtant, qu'aucune vie ne soit possible sans mort préalable.

Tant de possibles… comment ne pas s'y noyer, comment choisir ? Comment les rendre réels lorsque la tentation de les garder en simples possibles est si grande ?

Tant que l'on n'a pas choisi, on a l'impression d'être tout ce qu'on n'a pas choisi, tous les possibles à la fois. Mais ce que je suis de façon abstraite, le suis-je vraiment ? La peur de se réduire, de se déterminer est la même pour tous. Mais n'oublions pas que si en prenant une route nous évinçons toutes les autres, ne pas en prendre du tout ne mène nulle part, même pas à soi."

dimanche 2 août 2009

Douleur

Certaines décisions sont cruelles à prendre. Ces choix que l'on ne peut pas ignorer, mais qui ont pourtant des conséquences terribles.

Blesser ceux que l'on aime, ceux qui comptent pour nous, est une épreuve bien trop terrible. Affronter les doutes, les "et si j'avais eu tort"... Les jours à venir seront loin d'être faciles pour moi, mais ce n'est rien comparé à ce qu'il doit vivre, lui. J'aimerais pouvoir l'empêcher de souffrir, pouvoir effacer ces dernières heures de sa mémoire, l'aider à passer à autre chose, à aller de l'avant. Et je sais que quoi que je fasse, ça ne changera rien.

C'est dur de quitter quelqu'un à qui l'on tient toujours, pour qui on pourrait encore tout donner. Dur d'être loin alors qu'on voudrait l'aider à surmonter cette épreuve...

Il me manquera. Terriblement. Mais la vie continue. Avec le temps...

samedi 4 juillet 2009

Bohemian Rhapsody

Je ne suis pas fan de Queen. Je dois connaître en tout et pour tout quelque chose comme une vingtaine de chansons du groupe, qui sont, bien évidemment, les tubes entendus et réentendus sur toutes les radios.

Malgré cette "non-fan attitude", il y a une chanson qui me fout vraiment des frissons chaque fois que je l'écoute, c'est celle-ci, Bohemian Rhapsody.

Pour le plaisir des oreilles, le clip ci-dessous.

Pour l'entretien des neurones, un article très détaillé sur l'histoire, l'enregistrement, et ce qui fait de cette chanson bien plus qu'une ligne supplémentaire dans la discographie de Queen. Très instructif. C'est ici.


lundi 22 juin 2009

Spectacle 2009

Et voilà, la saison est terminée, le spectacle est passé.

Elle aura été étrange, cette année. Agaçante, même. Mais finalement, le résultat est là. Pour une fois, on n'a pas été trop mauvaises, j'irais presque jusqu'à dire que par rapport aux horreurs qu'on a pu pondre avant ça, ça doit être l'un de nos galas les plus réussis, depuis que notre groupe est constitué. Et comme toujours, c'est court, terriblement court. M'enfin, on verra l'année prochaine (en supposant que je reprenne les cours - ou que je fasse un spectacle...)

En attendant, un montage sur les 3 chorégraphies de l'année. Incomplet, et avec le beau talent de cameraman de ma môman (oui, oui, il y a bien un doigt à droite sur la 2ème partie !! :D). Peu importe, on me voit ! Donc mon ego est content ;).

Pour info, tout à droite sur la 1ère, tout à gauche sur la 2ème, et 2ème en partant de la droite pour la dernière. Et non, il n'y avait pas de feu de forêt à proximité, c'est juste les techniciens qui ont eu la main un peu lourde sur la fumée. Agaçant, très agaçant ! Mais tant pis, on ne peut pas faire un spectacle parfait !

dimanche 21 juin 2009

Liberté

Il y a des jours comme ça où l'on a envie de libre. Ce matin, en allumant mon pc, j'ai eu une soudaine envie de trier l'immense bordel qu'est devenu mon ordinateur. Et dans la foulée, je me suis sentie d'humeur à supprimer purement et simplement tous les logiciels affiliés Windows.

Exit le pack Office, exit IE8. Bonjour Open Office, bonjour Firefox. Bon, certes, la première chose que j'ai faite quand j'ai ajouté Firefox, ça a été de changer son apparence pour lui redonner un ptit air de IE. J'avoue. Mais pour une anti-Firefox de longue durée, j'ai quand même fait un grand pas. On verra à l'usage si je ne finis pas par le désintaller. Mais oui, certes, avec ce nouveau thème, c'est pas si mal. Mieux en tout cas que ce que j'avais en mémoire... Et ça va vite, très vite. Ca en serait presque louche ! ;)

Et j'ai encore une étape à franchir : désinstaller complètement Windows et ne conserver que Mandriva sur mon pc. Mais non, ça, pour l'instant, c'est trop me demander. On verra... Le jour où Linux ne me fera plus de misères (ou peut être est-ce moi qui lui en fait), le jour où le fameux précepte comme quoi Linux ne plante jamais (ce qui a du m'arriver déjà un bon nombre de fois), peut être que je me résoudrais à dire au revoir à Bill Gates. Pour l'instant, je vais en rester là. Et j'estime que c'est déjà bien !

mercredi 10 juin 2009

Saint-Cyr



Petite vidéo de ma future école (oui, je suis optimiste, j'y arriverai !). Ca fait rêver. Et cette chanson... J'en ai encore des frissons !
Mais qu'est-ce qu'il me semble loin, le mois de mai 2010 ! Enfin, le jeu en vaut la chandelle, bien évidemment. Hâte de l'intégrer enfin, même si ce sera juste pour quelques mois...
En attendant, je peux toujours commencer à bosser ce concours d'entrée et à m'entraîner aux tractions, ça calmera un peu mon impatience ;)


PS : Ptit clin d'oeil pour toi, mon amour. Tu reconnaîtras bien évidemment le lieu où ont été prises certaines photos...

lundi 1 juin 2009

L'amour ou le gland, il faut choisir...


Parce que j'adore L'Age de Glace, parce que Scrat me fait délirer, parce que j'ai hâte d'aller voir la suite...

PS : Et m'en voulez pas pour le titre, j'ai un humour vaseux parfois ;)

vendredi 29 mai 2009

Voilà, c'est fini...


Qu'il a été étrange ce dernier jour de ma vie d'étudiante. Mélange de nostalgie et de satisfaction. La valse des "derniers" s'est déroulée tout au long de la journée... Dernier trajet en tant qu'étudiante, dernier cours, dernier repas au restaurant universitaire, dernier examen sur table, dernier dossier, derniers rires, dernières photos...

En arrivant ce matin, je n'avais qu'une hâte, arriver au bout de cette journée. Soulagement de ne plus avoir à gérer ce stress, de ne plus voir cette promotion que je ne supportais plus. Et pourtant, plus les heures ont passé, et plus je me suis rendue compte que non, ce n'est pas si facile que ça de terminer les études. 21 longues, très longues années passées sur les bancs de l'école, et voilà, en l'espace de quelques heures, tout s'arrête.

En regardant tous ces visages autour de moi, ces gens que pour la plupart je ne reverrais jamais, je me suis dit que finalement, je l'aimais bien cette classe. Malgré les critiques que j'ai pu faire, même si je râlais en permanence contre l'un ou l'autre. Certes, c'était une vraie bande de ptits cons, mais l'air de rien, on finit par s'attacher.

Alors voilà, c'est fini, je suis désormais dans la vie active, ou presque, si on laisse de côté les quelques mois que j'aurais à faire pour l'armée. Je n'arrive pas à me faire à cette sensation. J'ai l'impression que dimanche soir, comme d'habitude, je règlerais mon réveil pour me lever et aller en cours normalement le lundi matin. Et non, pourtant, ce ne sera pas le cas...

Je crois qu'il va me falloir du temps pour m'y faire. Je n'aurais sans doute pas supporté une année de plus, mais elle est difficile à avaler, cette fin. Même si je sais qu'au fond, ce n'est qu'un début...

lundi 25 mai 2009

Lui, nous...

A nouveau de retour de Lorraine. A nouveau ce sentiment de vide, qui commence à devenir tellement habituel.

Quand je repense à ces quelques jours, j'ai toujours cette impression d'émerger d'un long et si agréable rêve. Et pourtant... Comme ils sont bons, ces moments passés près de lui, à pouvoir le toucher, le regarder, sentir sa présence. Et toujours aussi dur de se quitter, de remonter dans ce train et de partie.

Je ne sais pas combien de temps durera notre séparation cette fois-ci. Je ne sais pas comment je vais faire pour la supporter. Peu importe, je tiendrai. Car la seule chose que je désire, c'est atteindre ce jour où je pourrais enfin vivre à ses côtés sans craindre ce lendemain qui m'éloignera de lui...

samedi 16 mai 2009

Chatons...

Je vous ai déjà parlé de mes chats ?! Il ne me semble pas...

J'ai deux monstres, à la maison, enfin, plutôt un gros matou bien gentil....


...et une ptite pétasse qui n'a pour seul but que de faire enrager le monde le plus possible.

Enfin, le monde, je m'avance un peu. C'est surtout moi qu'elle aime faire enrager, les autres, elle leur fout la paix...

Et forcément, lorsque mon frère m'a envoyé cette vidéo, je n'ai pu m'empêcher de penser à elle. Je vous laisse imaginer comme mes nuits sont agréables quand elle est dans le coin ;)

vendredi 15 mai 2009

Clin d'oeil...

De retour de l'armée. Ca méritait bien un ptit article. ;)

Je suis donc déclarée apte "médicalement" à rentrer dans l'armée. Enfin, presque. Je ne pourrais malheureusement jamais prétendre à des postes de parachutiste ou de pilote d'hélicoptère. Tragique. Tout le monde sait que c'était mon ambition, pourtant !

Enfin, il a été sympa, ce p'tit séjour au centre de recrutement lyonnais. Vivre à la militaire pendant quelques heures, être immergée dans cette ambiance que je n'ai encore retrouvée nulle part ailleurs. Le plaisir de rencontrer des personnes d'horizons variés, et pourtant avoir tous le même but : faire partie de l'Armée Française...

Ce sera dur de patienter jusqu'à l'année prochaine pour devenir officier. En attendant, j'ai toujours ma préparation militaire cadres cet été. Et c'est finalement un mal pour un bien. J'aurais tout le temps de me préparer physiquement pour les épreuves sportives (et j'en aurais bien besoin, vu leur projet sadique de mettre aussi des tractions aux filles :D ). Histoire d'être au top le jour J...

vendredi 8 mai 2009

Nouvelle du jour

Comme tout le monde le sait (mais si, mais si), je suis varoise. Et dans un sens plus large, habitante de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, région plus communément nommée PACA un peu partout, par commodité vis à vis de ce nom certes sublime, mais bien trop long.


Il s'avère que notre président de région désire, à cause de cette abréviation, changer tout simplement ce nom. De 1, parce qu'il estime que PACA, ce n'est pas très flatteur face au nom d'origine. De 2, parce qu'en termes économiques, ce n'est pas très vendeur, que ce soit en France comme à l'étranger. Il semblerait qu'en dehors de notre région, personne ne sache réellement ce que signifie cet acronyme, et ne parlons même pas des étrangers.

J'avoue que je suis un peu partagée sur cette mesure. Si d'un côté, oui, PACA, c'est carrément moche, d'un autre, je me demande si on a vraiment besoin d'attirer du monde. Que ce soit au niveau français ou international, notre "si belle "région semble être un eldorado, endroit sublime où la vie serait merveilleuse, ne serait-ce que grâce au climat. Quand on voit le nombre de touristes sur les routes, été comme hiver, quand on voit le nombre de langues parlées d'un côté et d'autre, je ne sais pas s'il existe vraiment une nécessité d'attirer encore plus de monde.

Et au-delà de ce genre de considérations, trouver un nouveau nom risque d'être très compliqué. Il y a vraiment les trois aspects dans notre région, les Alpes, la Méditerranée, et la tradition, avec les vrais villages provençaux. Comment concilier tout ça dans un nom court, j'avoue que je me le demande. Enfin, il y aura de toute façon une consultation régionale pour avoir notre avis là-dessus. On verra bien ce que ça donne. Même si j'avoue rester perplexe face à cette décision.

jeudi 7 mai 2009

Excuses rapides

Juste pour m'excuser (même s'il n'y a pas de quoi, je le sais bien) de ne pas actualiser ce blog ces derniers jours.

Je suis relativement occupée dans ce dernier mois d'étudiante, et je n'ai pas suffisamment de choses à dire pour vous les faire partager. Vu que je doute que mes déboires de groupes de travail, de présentations orales et de dossiers à rendre vous intéressent, je m'abstiens.

Et vu que les sujets plus personnels que je pourrais aborder en dehors de ça sont soit déprimants soit d'une niaiserie affolante, là encore, je préfère ne rien écrire, et garder ça pour un autre contexte. Et puis il parait qu'il faut que je me ressaisisse, donc forcément, je prends les commentaires en compte. Puisque tout le monde sait ici que je suis quelqu'un de très influençable, voilà, je me ressaisis, j'arrête mes si nombreuses niaiseries :D

(Oui, je sais, faut aussi que j'arrête l'ironie, ça me réussit pas...)

Bref, non, je ne suis pas morte. Mais ma vie est d'une telle platitude qu'elle ne mérite pas d'être racontée ici. Pas pour l'instant, du moins. Ça viendra...

jeudi 30 avril 2009

Sadness

Difficile d'écrire un article quand on est à court de mots... Je ne saurai pas dire précisément quels sont mes sentiments depuis mon retour. Cette envie de repartir, cette impression d'étouffer dans ce quotidien qui m'insupporte. Ce besoin de le revoir, de me perdre à nouveau dans son regard, de me blottir contre lui, de simplement sentir sa présence à mes côtés.

Comme je déteste ces "au revoir" !... Dure épreuve à chaque fois que monter dans ce train, lâcher sa main et le voir peu à peu disparaître de mon champ de vision. Et pourtant... Je savais bien que les choses seraient difficiles, que la distance qui nous éloigne serait dure à gérer. J'ignorais que le manque de lui se ferait si violent. Que je me retrouverais chez moi avec ce sentiment d'être vide, de ne plus avoir une partie de moi même.

Mais j'ai choisi. J'ai choisi il y a déjà plus de 4 mois de prendre le risque, quel que soit le prix à payer. Et qu'il est lourd ce prix-là ! Mais je tiendrai. Je tiendrai car oui, je pense que c'est Lui. Celui avec qui je veux vivre, auprès de qui je veux me réveiller matin après matin, année après année. Alors soit. Je subirai en silence ces retours insupportables, ces longues journées passées avant de retrouver un semblant de joie de vivre.

Parce que je l'aime. Et que quelques mois et 800 km ne sont rien face à la force de notre amour.



mercredi 22 avril 2009

Idiotie totale, message sans importance...

Je n'ai pas pour habitude de croire à l'astrologie, mais en regardant mon horoscope du jour, et plus particulièrement la rubrique travail, voilà sur quoi je suis tombée :

Plus volontaire que jamais, vous mènerez à bien un projet d'envergure. Vous pulvériserez les obstacles. Rien ne vous empêchera d'arriver à vos fins.

Amusant de lire ça le jour même où je suis allée remettre mon dossier à l'Armée, le jour même où j'ai enfin pris une décision concrète sur mon avenir. Oui, ça y est, tout est en cours, plus de questions à se poser, hormis "quand vais-je monter à Lyon passer cette demie journée de visite médicale ?". Il y a pire comme questionnement, non ?!

Enfin, voilà, ce message n'a strictement aucun intérêt, mais j'ai trouvé ça particulièrement distrayant après cette journée.

Sur ce, rompez, soldats !

vendredi 17 avril 2009

Coup de gueule du soir...

Ça fait un moment qu'il me trotte dans l'esprit, cet article. Un moment que je réfléchis très exactement à ce que j'ai envie d'y mettre, histoire de ne pas sembler trop extrémiste... Chaque fois, j'ai reporté, parce que finalement, les mots exacts me sortaient de la tête. Et puis il y a eu cette remarque à nouveau sur un certain forum qui a mis le feu aux poudres et m'a passablement agacée (bien entendu, vous aurez compris que ceci est un euphémisme !!)

Ce dont je veux parler, c'est de cette insupportable habitude de juger les gens en fonction de leurs études, des diplômes qu'ils peuvent avoir. De "classer" la valeur des gens en fonction des connaissances "techniques" qu'ils peuvent avoir. A assimiler sans aucune hésitation diplôme et intelligence.

Comme si le fait d'avoir un bac + x années signifiait qu'on était plus malins qu'un autre. Comme si on nous apprenait à être intelligents durant ces années de fac ou d'école. Comme si finalement, l'intelligence ne se résumait qu'à des connaissances bêtement apprises par coeur et ressorties au bon moment, de la bonne manière. Un peu d'enrobage pour avoir l'air doué, et hop, une nouvelle année validée.

Je déteste cet état d'esprit, et pourtant, je baigne dedans malgré moi. Autour de moi, beaucoup affichent cet air satisfait, hautain, tout ça parce qu'on est en master, et que oui, on pourra prétendre à des postes de cadres. Youhou, on est les meilleurs ! Embrassons-nous, félicitons-nous, c'est vrai qu'on vaut tellement mieux que les autres...

Tout ça est d'un ridicule. J'en deviens méchante... J'en viens à souhaiter à mes chers camarades de classe, fort gentils au demeurant, de se casser la gueule dans leur premier boulot. De tomber sur des "pauvres idiots" qui n'auront pas fait d'études mais auront l'expérience suffisante pour leur remettre les idées en place. Leur montrer qu'un diplôme n'est au fond qu'un bout de papier et que l'essentiel est bien ailleurs.

Et je méprise encore plus ce mode de pensée quand je vois qu'il est si répandu du côté des "chefs". Chefs qui, du haut de leur bac +5, dénigrent tout ceux qui ont fait moins d'études. Parce que oui, même un bac+3 deviendrait honteux face à leur auto-satisfaction...

Ce monde où les diplômes font tout, où il faut faire des études pour être écouté et entendu, ce monde là me révolte profondément. Et quand j'entends certains annoncer fièrement "j'ai une licence, moi", ça me donne des envies de meurtre. Jamais je n'arriverais à comprendre que l'on puisse être cons à ce point. Je n'ai pas été éduquée de cette façon. Je n'ai jamais mis mes études en avant, je n'ai jamais considéré que ça me rendait plus maline qu'un autre, et je ne pourrais jamais comprendre que d'autres puissent le faire...

Malheureusement, en étant lucide, je sais que je resterais longtemps révoltée par cet état d'esprit, puisqu'aujourd'hui, il semble que seuls les diplômes donnent de la valeur aux gens. Alors du coup, histoire de libérer un peu cet agacement de plus en plus fort au fil des années, je profite de mon blog pour ça. Même si ça ne changera rien, même si au fond, ça ne sert qu'à me défouler un peu...

mercredi 15 avril 2009

Friends


Petite photo souvenir avec mes deux super cop's pendant une tite pause. Anne-So à gauche, parisienne exilée dans le sud et pressée de remonter, et Géraldine à droite, martiniquaise (on dirait une lilloise pourtant, non ?! :p) pressée de retourner là bas pour y monter son entreprise. Comme quoi, je suis pas une vilaine sudiste attirée uniquement par des vilains sudistes (j'ai même po l'accent d'abord !)

D'excellents délires pour terminer cette année, des souvenirs incroyables, et j'espère bien deux amitiés qui dureront longtemps...

lundi 13 avril 2009

Changements...

2 semaines que je n'ai pas actualisé ce blog, ça commence à faire long, alors allons-y pour les nouvelles.

Pour commencer, quelques changements au niveau du look, j'en avais marre de l'ancien thème, et varier les plaisirs ne fait pas de mal. Je ferais ptêtre quelques ptits ajustements au fil du temps, mais pour l'instant, ce sera ça. Et pas de "je préférais avant", c'est MON blog, MON espace, j'en fais ce que je veux (Thomas, je t'interdis formellement de mettre en commentaire "je préférais avant" juste pour me provoquer !!! Tu le paieras, je te préviens ! :D :D)

Bref, quoi de neuf depuis ces deux semaines ?!

Bon, pour commencer, j'ai repris les cours. Déjà deux semaines. Difficile de se ré-adapter à des horaires stricts, à l'obligation de s'asseoir et d'écouter pendant des heures, à se retrouver le soir avec du boulot à faire. Ptite impression de régresser, de se retrouver à nouveau en primaire, avec les "faites ci, faites ça".
Mais bon, finalement, c'est pas si désagréable de justement se contenter d'être "passif". Et puis ça fait plaisir de retrouver l'ambiance universitaire. De retrouver les gens qu'on aimait bien. Dans un mois et demi, tout sera fini, donc autant en profiter. Même si finalement, je ne suis pas mécontente d'avoir ENFIN terminé mes études, ça commençait à devenir long.

Et puis désormais, j'ai un vrai but. Parce que oui, cette fois, c'est sûr à 100%, c'est dans l'armée où je veux aller. Après plus d'une heure d'entretien avec le Capitaine Jacques, je dois dire que ma décision est cette fois ci certaine. C'est de ça dont j'ai envie, même si bien sûr, ce ne sera pas forcément facile tous les jours, comme dans tous les boulots en somme. Je suis tellement frustrée d'être sous contrat jusqu'en janvier... Si seulement je pouvais m'engager dès ma sortie d'école... Bref, ce n'est pas le cas. J'attendrai donc. Même si ce sera loin d'être facile, vu mon impatience (comment, je ne vous ai jamais dit que j'étais très impatiente comme fille ?! :p)

Ah, et bien évidemment, last but not least (oui, je me la joue anglophone), plus que 11 jours avant de retrouver mon Thomas. Cette attente devient juste insupportable. Heureusement que les cours occupent une bonne partie de mon temps, sinon, je crois que je tournerais comme un lion en cage. Cette distance me rend folle. Enfin, bientôt de retour en Lorraine. J'ai tellement hâte... Enfin, bref, non, je ne me lancerais pas dans des niaiseries. Je laisse ça pour l'article que j'écrirais probablement à mon retour !

Voilà en gros pour les nouvelles principales de ces derniers jours. Rien de très intéressant finalement. M'enfin, ça fera toujours un article de plus sur le blog. Et ça montrera accessoirement que non, je ne suis pas morte !

Allez, sur ce, je file. Jour férié, mais j'ai pas mal de boulot qui m'attend...

Danse, toujours...

Mon PC vient de me lancer aléatoirement la musique Epoca, de Gotan Project, et ça m'a fait penser que je n'ai pas mis ma vidéo de danse ici. Donc allez, je répare ça, même si pas mal de détails me chiffonnent sur cette vidéo. Enfin, je suis trop critique, ça doit venir de là.


samedi 28 mars 2009

Padam, padam, padam...

Besoin d'exorciser l'obsession de ces derniers jours. Air entêtant qui me suit partout, alors que je ne suis pas forcément fan de Piaf en temps normal, à part quelques chansons mythiques.
Qui sait, peut être qu'en l'écoutant vraiment, j'arriverai à m'enlever cet air de la tête...

Zen

Un simple message pour vous faire partager mon nouveau fond d'écran. Je savais que le site Hebus était une vraie mine d'or pour ça, mais j'avoue y avoir rarement trouvé un fond d'écran qui m'apaise et me ressemble autant. J'adore...

jeudi 26 mars 2009

Danse, encore...

En farfouillant sur YouTube, je suis tombée sur cette vidéo. Si, en danseuse "expérimentée", j'ai déjà trouvé bien mieux niveau technique, je crois que cette petite séquence peut montrer à des "novices" que la danse classique est loin d'être simplement une affaire de tutu sur des musiques à mourir d'ennui.

Autre point intéressant : la façon dont est filmée la danseuse. Des séquences sublimissimes (rah, ce grand jeté, je ne m'en lasse pas...), et une artiste merveilleusement mise en valeur.

Ca fait rêver... Et ca me donne envie de rechausser mes pointes. Dans quelques temps peut-être. En attendant, je vous invite à savourer ces 3 minutes. Du grand art, vous verrez.


PS : Deux infos pour les curieux : il s'agit d'un clip d'un certain Herbert Gronemeyer, a priori chanteur célèbre chez nos voisins Allemands. La danseuse, quant à elle, est russe et répond au doux nom de Polina Semionova. Voilà pour ceux qui pourraient se poser la question.

mardi 17 mars 2009

Rêve



Difficile de trouver les mots justes à poser sur l'ensemble d'émotions que je ressens après cette petite escapade en Lorraine. Les mots qui seront suffisamment forts surtout pour exprimer mes sentiments.

Je ne crois pas aux âmes soeurs. Je ne crois pas qu'il existe une personne qui nous corresponde à 100%. Et pourtant... Je m'attendais à un week-end agréable, mais jamais je n'aurais pu imaginer la perfection de ces quelques jours passés ensemble. Et je n'aurais jamais cru rencontrer quelqu'un comme lui. Il a tout, absolument tout ce que je recherche chez un homme. Les moindres détails, les moindres traits de caractère. Tout ce dont j'ai pu rêver enfant, dans mes histoires de princesses et de princes charmants...

Cette année loin de lui, ces mois qu'il nous reste avant de pouvoir "vraiment" être réunis seront longs, terriblement longs. Sentir cette douleur comme lorsque nous nous sommes quittés, cette impression qu'on m'arrache une partie de moi... Non, ce ne sera pas facile, loin de là. Mais je l'aime tant que je suis prête à tout pour être à ses côtés. Et ces jours avec lui n'ont fait que confirmer ça, dans une mesure que je n'aurais jamais cru possible.

Oui, je l'aime. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Et je ferai tout pour que la perfection de ces quelques jours se reproduise encore et encore.


Je t'aime...


jeudi 12 mars 2009

Coup de sang

Et merde. Je l'ai encore fait. Compenser mon désarroi, ma déception, par de l'agressivité verbale. Foutu caractère. Fichue impulsivité que je n'arriverais jamais à dominer. Pourquoi donc suis-je incapable de me taire, d'être gentille, agréable, d'exprimer ce que je ressens autrement que par l'attaque ?! D'ailleurs, non, je n'attaque personne. Je deviens juste un chaton en colère qui hérisse les poils en feulant. Rien de bien méchant, au fond.

Oh, et puis zut. Les gens n'ont qu'à comprendre que je ne suis pas la garce mesquine que je donne parfois l'impression d'être. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent. Qu'ils s'imaginent que je les accuse de tous les maux de la Terre s'ils en ont envie. Je sais ce que je suis, ce que je pense. Le reste importe peu.

Et ce n'est qu'un coup de sang de plus. Je m'en remettrais. Comme toujours. Même si j'ai l'impression d'être encore en pleine crise d'adolescence. Ca me passera bien un jour ou l'autre.

mercredi 11 mars 2009

JMMPP

Ce blog manque un peu trop de fantaisie à mon goût. Tout ça devient bien trop sérieux, trop éloigné de celle que je suis. Donc ptite vidéo pour le délire.
Bien entendu, toute allusion sous-entendue à un autre blog serait purement et totalement fortuite. :p

mardi 10 mars 2009

Musique...

Certains le savent, une majorité l'ignore, mais j'ai été pianiste pendant de longues années. Arrivée à l'adolescence, j'ai fait l'erreur de laisser ça de côté, d'arrêter mes cours. Manque d'envie, manque d'assiduité, j'ai préféré tout stopper plutôt que continuer à payer des leçons qui ne me servaient plus à grand chose faute d'entrainement.

Piano dès lors soigneusement protégé sous un drap, pour le jour où... Regrets parfois, envie de m'y remettre, mais non, les jours passent, et le drap reste.


Et puis il y a quelques jours, j'ai décidé de lever cette protection. Pour quelques heures., au moins. Retrouver le toucher tellement gravé dans ma mémoire des notes, la position des mains, la sonorité vieillie et pourtant toujours aussi belle. Ressortir mes anciennes partitions, jaunies par le temps, abîmées par les années. Y retrouver toutes les annotations qui avaient bercé mes heures d'apprentissage.

Et la frustation. Tous ces morceaux connus sur le bout des doigts qui me paraissent désormais tellement inatteignables. Les notes malhabiles, les accords ratés, la sensation de tout reprendre de zéro, ou presque... Toutes ces années gâchées par une flemme d'adolescente, quelle pitié...

Et cette dernière partition. Morceau que j'ai volontairement choisi de garder pour la fin. Comme un défi au temps qui passe. Für Elise, Beethoven. Cette douce musique jouée et rejouée, que j'étais un temps capable de lancer les yeux fermés, juste en laissant mes doigts s'occuper de tout. Tatonnements incertains, une fois, deux fois. Des automatismes qui reviennent peu à peu. L'amusement de retrouver des sensations enfouies au fond de moi. Et la passion enfin, qui vient chasser les larmes qui me gagnaient à force de déception. Rejouer, encore et encore. Tout en nuances. Insuffler au morceau toutes les émotions qu'il m'inspire. Me laisser bercer...

Il y a des années, j'ai fait une erreur. Décider de ne plus vivre cette magie, cette petite bulle de paix qui n'appartenait qu'à moi. Alors je vais reprendre. Seule tout d'abord, et puis peut être quelques cours à la rentrée prochaine, pour repartir sur de bonnes bases. Et j'espère retrouver enfin tous ces morceaux que j'adorais, sur lesquels je pouvais passer des heures. Simplement pour retrouver la magie...

jeudi 5 mars 2009

Des délices de la vie en entreprise...

Belle invention que celle des stages, de l'alternance, des jobs étudiants. S'immerger dans le monde du travail, mais pas trop. Les avantages sans les inconvénients. Pouvoir se faire une idée plus précise de ce qu'on veut faire, de l'orientation qu'on veut prendre, sans être engagé pour des années.

En l'occurence, pouvoir aussi se faire une idée de ce qu'on ne veut pas faire... Beaucoup le savent, je déteste mon boulot actuel, et étrangement, je n'ai qu'une hâte : retrouver ma petite vie étudiante. Retrouver l'angoisse des examens, la pression des cours, des dossiers à rendre, les joies du travail en groupe, avec ses rires et ses colères.

Oui, mais après ?

Parce que bien sûr, je suis engagée pour un an, et ça ne fait au fond que repousser la vraie question. Ce monde ne me convient pas, et je doute que les mois qui me restent à faire changent cette vision. Alors que faire ?

L'armée, oui, sans aucun doute. Un beau poste d'officier. Un boulot où je pourrais concilier mes années d'études et l'amour que j'ai pour mon pays. Sauf qu'il y a peu de places et qu'il faut malgré tout envisager la possibilité d'un échec. Difficile à faire quand on a connu, au fond, que peu de défaites.

Alors je regarde autour de moi, vers mes chers camarades de promo. Ambitions diverses et variées, mais un même point de mire au final : devenir directeur de ci ou de ça, prendre des décisions, avoir des responsabilités, gérer son équipe. Et c'est dans ces moments là où je me demande si je n'ai pas raté quelque chose en chemin, si je n'ai pas choisi la mauvaise route quand j'ai dû choisir à mon tour... Non, ces postes là ne m'intéressent pas, je n'ai aucune ambition de ce genre, être chef est loin de me faire rêver...

Ou peut-être, si... Etre mon propre chef, mais malheureusement dans un secteur qui ne me permettrait pas de vivre comme je le souhaite. Doux rêve illusoire qui restera au rang de chimère. Ou au mieux, au rang de loisir, en plus d'un "vrai" emploi...

Alors voilà, je repousse, encore et encore, en me disant que non, un échec pour l'armée est impossible. Envisager la défaite, c'est me précipiter dans les méandres d'une réflexion dont je ne sortirai de toute façon qu'insatisfaite. Contrainte de me lancer dans une voie qui n'est pas celle que j'aimerais. Et s'il y a une chose que je ne supporterais pas, c'est bien de choisir une carrière par défaut.

Non, l'échec n'est pas envisageable, moins encore qu'en temps normal. J'ai toujours réussi à atteindre mes objectifs, quels qu'ils soient. Et je ferai tout, absolument tout, pour atteindre celui là.

lundi 2 mars 2009

Coup de coeur

Certains mails anodins peuvent faire l'effet d'une bombe. En bien ou en mal...

Pour une fois, un mail de mon école m'aura réjouie au plus haut point. "Emploi du temps des deux derniers mois de cours disponible". Qui dit emploi du temps dit procédures administratives. Et le terme "procédures administratives" implique en général des aberrations époustouflantes. Donc ouverture du planning en retenant son souffle, prête à voir le désastre.

Oui, mais pas cette fois. Cet emploi du temps est tout simplement parfait. Quelques semaines de deux ou trois jours distillées avec soin par ci par là, permettant ainsi à mon imagination débordante de rêver d'utilisations toutes plus romanesques les unes que les autres. Comme je vais les savourer ces deux mois parfaits. Ces deux mois où je n'aurais pas de contraintes de week-end trop courts, de vacances à négocier, de plannings à concilier...

Vraiment, je savais que j'allais aimer ces derniers mois en tant qu'étudiante. Je crois que j'avais bien sous-estimé la chose. Et tant mieux. Avril et mai 2009 s'annoncent réjouissants. Espérons que l'avenir me donnera raison :D

Addiction

Avant tout, je tiens à "m'excuser" pour ces quelques jours où je n'ai pas actualisé ce blog. Il serait simple de dire que c'est dû à un emploi du temps chargé, mais non, c'est juste une absence de motivation. Comme je l'avais dit lors de mon premier article, je suis loin d'avoir une vie passionnante, et je dirais que peu à peu, je m'enferme dans une routine désespérante, qui forcément, ne mérite pas d'articles ici.
Bref. Là n'est pas le sujet. J'ai plutôt envie (besoin peut-être) de parler de ce manque de lui qui devient si dur à supporter jour après jour...

"Tu me manques", ces quelques mots, je les ai dits, redits pendant des années, sans réaliser l'ampleur que ça pouvait réellement prendre dans une vie. Douce habitude prise au fil du temps, sans y penser vraiment. Non, je ne savais pas ce que signifiait manquer de quelqu'un. Pas avant ces derniers mois, ces dernières semaines. Et au fond, il aurait peut-être mieux valu que je ne le sache jamais.

Ce besoin d'être près de lui, d'entendre sa voix, encore et encore... Ces journées entières passées à me dire que tout n'est qu'une question de jours avant d'être enfin à ses côtés... Mais qu'elles me semblent longues les heures qui me séparent encore de lui ! Oui, il me manque, il me manque bien plus que tout ce que j'aurais pu penser, et cette attente devient une torture un peu plus difficile à surmonter au fil du temps.

Et pourtant... Comme je l'aime, ce doux sentiment d'impatience. Ces soirées à imaginer ces quelques jours où nous serons réunis. Ces moments à rêver de lui, de ce "nous" qui va enfin prendre forme réelle... Ceux qui n'ont jamais vécu cette situation me parlent souvent des doutes que je pourrais avoir. Pourquoi en aurais-je ? Je connais mes sentiments, j'ai suffisamment vécu pour savoir que ce n'est pas qu'un simple attachement qui pourrait faillir à tout moment. Alors bien sûr, tout ne sera peut-être pas aussi parfait qu'on le voudrait, les mois qui viennent ne seront pas faciles, l'éloignement sera toujours plus frustrant, rencontre après rencontre. Mais finalement, ce n'est l'affaire que de quelques mois. Et je suis prête à attendre. Parce que je crois en lui, mon homme idéal. Et je crois en nous...

Bientôt... Bientôt... Tu me manques...


Pardon à nouveau pour la pulsion racontage de vie. Sans parler de l'aspect niaiserie. Bref, si vous trouvez ça absurde vous pouvez toujours cliquer sur la ptite croix en haut à droite, elle est prévue pour ça...

vendredi 20 février 2009

Promesse tenue

Mes deux derniers messages étaient plutôt, comment dire, mélancoliques. Certains ont pu être affectés par mon humeur chagrine de ces derniers jours et je me dois donc de mettre une touche un peu plus joyeuse à mon blog. Puisque les nuages sont désormais partis et que le ciel est redevenu bleu azur, arriver sur ce blog et voir mes anciens messages déprimants, j'avoue que ça va en refroidir plus d'un. Donc voilà, chose promise, chose due, voilà une nouvelle petite chanson qui est pour moi un vrai bonbon, d'où la couleur rose du lecteur, d'ailleurs ! Un petit brin de folie qui est un vrai régal à mes yeux ! Enjoy (ou pas !)

mercredi 18 février 2009

Chanson du soir...

Je ne crois pas qu'il me soit réellement utile de commenter...

lundi 16 février 2009

Quand les masques tombent

Lorsque l'on parle de moi, les premiers mots qui viennent à l’esprit sont toujours les mêmes, quel que soit le contexte. "Mélanie ? Oh, elle a toujours le sourire, toujours de bonne humeur. Elle est toujours pleine de joie… ". Quelle comédienne talentueuse je peux être. En fait, non, il faudrait plutôt louer la qualité et la solidité de cette carapace que j’ai construite autour de moi, année après année.

Oui, tout va toujours bien pour moi. En apparence du moins. Intouchable, inatteignable. Personne ne peut me blesser. Encaisser, toujours encaisser. Ne pas montrer que je peux être sensible, qu’il pourrait être tellement facile de me toucher. Garder le sourire en toute circonstance, même lorsque ça ne va pas. Ne pas parler de moi, de mes problèmes, de mes failles. Je suis forte, toujours. Ne jamais me montrer en position de faiblesse.

Et puis parfois, il suffit d’un mot, d’une phrase, et tout explose. La carapace se fissure. Impossible d’encaisser plus. Colère, larmes, désespoir. Comme je peux détester ces moments là, ces moments où je réalise que non, je ne suis pas si forte, que je me contente d’essayer de m’en convaincre. Mais ça passe, ça passe toujours. Je finis toujours par mettre toutes ces blessures dans un coin de mon cerveau, et à laisser de la place pour d’autres, jusqu’à ce que ça explose à nouveau, dans quelques semaines, quelques mois.

Mais il est l’heure désormais. L’heure de remettre le masque. Et de sourire.

mercredi 11 février 2009

Photo du soir...

A nouveau petite séance d'égocentrisme.

lundi 9 février 2009

Apaisement

On écrit souvent lorsque ça ne va pas, lorsqu'on a un coup de gueule à pousser. Ce ne sera pas mon cas aujourd'hui. Parce que oui, tout va bien, extrêmement bien. Et ça fait suffisamment longtemps que ça ne m'est pas arrivé pour que j'ai envie de le faire remarquer !

Donc oui, je suis d'excellente humeur depuis ce matin. Pour la première fois depuis des mois, voire même des années, j'ai des rêves plein la tête. Non, pas des rêves, des projets, le mot me parait plus approprié. Les rêves ont une connotation trop irréaliste, et ce n'est pas le cas ici. Bref.

Enfin de réels objectifs, à long terme, moi qui avais tellement de mal ces derniers temps à me projeter dans l'avenir. Non, ça ne sera pas forcément facile. Il y aura encore et toujours des obstacles, des moments pendant lesquels j'aurais envie de tout lâcher. Mais au fond, j'ai tout mon temps, et chaque problème a sa solution. La patience est mère de toutes les vertus, comme on dit (et moi, je m'enfonce dans les phrases bateaux, inutile de le dire !!!).

Qu'il est agréable, ce sentiment d'avoir enfin un but à atteindre, de ne plus se contenter de vivre au jour le jour, en se demandant de quoi demain sera fait. Oui, cette journée s'annonce vraiment très plaisante. Nul doute que les suivantes le seront tout autant...



NB : Excusez-moi pour cette pulsion soudaine de racontage de vie ! Promis, je le ferais plus !! :D

dimanche 8 février 2009

Juste après

Fan de Goldman, après une journée entière passée sous le signe de sa musique, le choix a été dur pour mettre ici une chanson plutôt qu'une autre. Ce sera celle-ci, parce que découvrir l'origine de cette chanson avait été un choc pour moi, à l'époque. Parce que j'ai des frissons rien qu'à l'évoquer...


samedi 7 février 2009

Provocation

Tango. Sans doute la danse de couple la plus sensuelle, j'irais même jusqu'à dire érotique, qui soit. Les corps se mêlent, se repoussent, s'affrontent... Mélange d'amour, de passion et de violence.

jeudi 5 février 2009

Egocentrisme

Plus de 20 articles et pas encore de photos de moi. Je manque à tous mes devoirs. Voilà donc. Photo assez récente en plus (mais photo webcam, donc peut mieux faire niveau qualité, j'avoue...), vous avez de la chance !


mercredi 4 février 2009

Séb

On va finir par croire qu’il n’y a que des hommes autour de moi, mais bon…

Voilà mon cher Séb, un des hommes importants dans ma vie. Il a longtemps été essentiel pour moi, et quelque part, je pense qu’il l’est toujours, même si la distance nous a séparés (et c’est un euphémisme… vive l’Irlande !). Même si on se parle moins, même si nos chemins se sont éloignés au fil du temps. Il conserve cette place toute particulière dans mon cœur, et je pense qu’il la gardera toujours.

Merci pour toutes ces années, merci pour m’avoir toujours comprise, sans forcément que j’ai besoin de parler vraiment, juste à demi-mot, juste par un regard. Merci Séb pour tout ça. Et encore une fois, bon anniversaire !

mardi 3 février 2009

Humeur

J'aurais aimé t'aimer
Comme on aime le soleil
Te dire que le monde est beau
Que c'est beau d'aimer
J'aurais aimer t'écrire
Le plus beau des poèmes
Et construire un empire
Juste pour ton sourire
Devenir le soleil
Pour sécher tes sanglots
Et faire battre le ciel
Pour un futur plus beau
Mais c'est plus fort que moi
Tu vois je n'y peux rien
Ce monde n'est pas pour moi
Ce monde n'est pas le mien

SAEZ

Je ne sais même pas pourquoi je cite ces paroles. Peut-être parce que je les ai en tête depuis que j'ai ouvert les yeux ce matin, je ne sais pas vraiment. Peu importe, au fond.

Piou


Si vous cherchiez le responsable de la métamorphose de mon blog, le voici. Laissez moi vous présenter mon cher Pierre-Olivier, Piou pour les intimes (enfin, surtout pour moi, quand j’y réfléchis…). Et oui, c’est lui qui a réalisé cette superbe bannière, comme ça, en une soirée. L’homme de la situation, toujours là quand on a besoin de lui.

Le Piou est une petite bête adorable, toujours à l’écoute, toujours prêt à mettre ses talents (je ne rentrerais pas dans les détails…) au service des autres. C’est aussi un charmant jeune homme (j’ai volontairement choisi une photo en noir et blanc, pour ne pas provoquer de malaise chez mes lectrices à la vue de ses yeux…). Mais ce n’est pas tout : il est également très intelligent et doté d’un grand sens de l’humour.

Vous allez me dire : ce mec est trop parfait, ça sent le vice caché. Et oui, Mesdemoiselles, fermez la bouche, le Piou est malheureusement un animal exclusivement réservé aux hommes. J’entends vos soupirs désolés…. Oui, les meilleurs sont toujours homos, c’est bien connu. Et j’avoue, c’est une grande perte pour la gente féminine…

Mais hum, je vais m’arrêter là dans les compliments. Il ne manquerait plus qu’il prenne la grosse tête !

Encore une fois, merci mon Piou, j’espère te voir très vite…

lundi 2 février 2009

Vilain défaut

Les soirées se suivent, ne se ressemblent pas forcément, mais le résultat reste le même. La curiosité est un vilain défaut. Il est rare que j'approuve autant un proverbe, mais oui, ce soir, celui-ci me semble plus qu'approprié. Certaines choses ne sont pas bonnes à savoir, certaines informations finissent par s'insinuer sournoisement dans l'esprit, à réveiller des doutes, à susciter des questions qui n'auront jamais de réponses...

J'aimerais savoir me taire, être capable de ne pas poser de questions, de laisser faire les choses et d'accepter de ne pas tout savoir. L'ignorance est parfois une bénédiction...

Les bonheurs de l'ennui au boulot...

Google est merveilleux. En tapant le mot "ennui", mon principal problème du moment, voilà que je tombe sur un site exceptionnel : http://www.stopennui.com/
Me voilà donc à chercher des occupations dans une longue liste de 14 pages...

J'ai ainsi appris ce matin que je tapais 66 mots par minute. Petite joueuse, je me suis connue plus en forme...

J'ai également appris que je suis une sainte, grâce à un merveilleux test de pureté que j'avais déjà fait il y a bien longtemps. 0 % de réponses positives sur la drogue, 10 % sur l'alcool, 30 % sur le sexe. Une sainte, vraiment, avec un commentaire adorable du site : "Ouais, vous utilisez votre main droite (ou gauche) pour vous branler, comme tout le monde !(Un score dans la moyenne, rien de bien folichon tout ça !)". La moyenne qui, à mon âge, est de 145 points, quand j'en totalise 64. Et oui, j'en suis fière.

Je me suis aussi posé de grandes questions métaphysiques. Est-ce que je préfère devenir Hulk ou King Kong ? Avoir une tête d'autruche mais un cerveau humain, ou avoir une tête d'humain mais un cerveau d'autruche ? Mourir dans une voiture de luxe à 300 km/h ou dans un crash d'avion ? Vraiment, que de choix difficiles...

J'ai aussi cherché Charlie. Enfin, Waldo. Et son amie Wenda. Amusant. Mais mal aux yeux, surtout sur ordi...

J'ai aussi lu des confidences d'internautes. Confessions intimes n'a qu'à bien se tenir, il y a bien pire sur le net. Et c'est vrai, ça fait plaisir de voir que d'autres sont pire que nous ! Et pourtant, j'en aurais des choses à avouer...

Pour finir, j'ai eu honte. Honte parce que je connaissais une bonne partie de ces sites. Ca craint. Je vais arrêter Internet. Vous connaissez des cures de désintox efficaces ?!

dimanche 1 février 2009

Pureté


Parce que c'est de saison, parce que cette année sera probablement une année sans ski (merci mon cher boulot...), parce que je ne connais pas un seul autre type d'endroit où je ressens une telle sensation de paix, de bien-être, de plénitude... Souvenirs...

samedi 31 janvier 2009

L'amour avec des chaînes...

Un jour, un grand sage m'a dit cette phrase devenue culte : "Ce n'est pas parce qu'on a déjà mangé qu'il ne faut pas regarder le menu". Vous l'aurez deviné, ce n'est pas de cuisine qu'il parlait. Cette petite anecdote introductive m'amène donc au délicieux sujet de la jalousie.

Etrange idée de faire un article sur un sentiment qui m'est particulièrement étranger. Mais pourquoi pas ? J'aimerais justement, parfois, comprendre pourquoi je n'arrive pas à être jalouse. Pourquoi imaginer mon homme en train de discuter avec une autre ne me dérange pas spécialement. Pourquoi savoir qu'il regarde d'autres filles me fait simplement sourire, au lieu de m'agacer...

On m'a souvent dit à ce sujet : "Si tu n'es pas jalouse, c'est que tu ne l'aimes pas". J'ai toujours trouvé cela absurde. Absurde, car ma "non-jalousie" provient à mon sens de deux choses : un très probable excès de confiance en moi, mais surtout une totale confiance dans mon partenaire et dans ses sentiments. Comment être jalouse dans ces circonstances ? Pourquoi craindre de perdre l'autre si l'on est sûr des sentiments qu'il éprouve ?...

Une autre "idée reçue" est la suivante : "La jalousie n'est pas un défaut mais une preuve d'amour". J'ai du mal à concevoir qu'on puisse réellement y croire. Peut-on sincèrement penser que faire une scène à son cher et tendre dès qu'il approche à moins de cinq mètres d'une autre est une bonne manière de lui montrer son amour ? Que le suivre, fouiller dans ses e-mails, dans ses textos, va lui prouver qu'on l'aime ? Ca me semble particulièrement illogique.

Mais soit, ma façon d'aimer n'est peut être pas la bonne. Ou du moins, pas celle qu'on est supposé avoir lorsqu'on aime vraiment. Tant pis. J'assume. Et jusqu'à présent, personne ne s'en est plaint.

vendredi 30 janvier 2009

Pensée du soir

Frustation, déception, agacement. Il existe des soirées que l'on aimerait pouvoir effacer, pouvoir recommencer pour éviter de commettre des erreurs ridicules. Soirées où tout semble aller merveilleusement bien et où un mot, une phrase dite innocemment fait tout basculer. Magie d'internet, magie de ces écrans qui empêchent de se rendre compte de l'impact de nos paroles.

Et cet orgueil qui pousse à continuer malgré tout, dès les premiers moments de flottement, dès les premiers moments de dérapage. Ne surtout pas reculer, ne pas s'arrêter, continuer sur la lancée, en sachant pertinemment que la fin sera loin de celle qu'on espérait. Et que chaque mot, chaque phrase sera regrettée.

Oui, vraiment, il existe des soirées que l'on aimerait pouvoir effacer. Et des moments où l'on se foutrait des baffes. Ce soir en fait partie.

Fin

J'ai décidé aujourd'hui de faire ce que j'aurais dû faire depuis quelques mois déjà : effacer l'ensemble des souvenirs d'une histoire qui aura duré 5 ans. Pas de solution radicale en ce qui me concerne, pas de suppression définitive de la mémoire de mon pc, pas de photos en flamme dans un cimetière.

Un jour peut-être, j'aurais envie de revoir toutes ces photos, ces images d'une période qui a forgé l'adulte que je suis. C'est donc sur un CD que j'ai décidé d'enterrer cette histoire. Cinq ans résumés en 700 mb, il y a de quoi trouver ça absurde, frustrant même.

Pas de regrets, jamais de regrets. Qu'il m'ait quittée était le plus beau cadeau qu'il pouvait me faire. Mais il me reste cette impression d'avoir perdu mon temps, d'avoir trop donné pour une histoire qui n'en valait pas la peine. Ca passera, un jour. Tout finit toujours par passer.

jeudi 29 janvier 2009

Cabaret

Souvenirs... On remet ça quand tu veux ma chère Manon.



Hommage


Si l'on me demandait de décrire l'homme idéal, alors ce serait lui.
Mon frère. Mon héros. L'homme de ma vie.

mercredi 28 janvier 2009

Passion

"La danse est une poésie
dont chaque mouvement est un mot."
Mata Hari

Aubade

Message subliminal ? Peut-être...

VDM

Si je ne devais choisir qu'un seul site pour tuer mes moments d'ennui et me redonner le moral, ce serait sans hésitation aucune http://www.viedemerde.fr/

Morceaux choisis :

Aujourd'hui, après les préliminaires, mon homme prend la boîte de capotes et s'empare de la dernière. Tout se serait bien passé s'il n'avait pas hurlé : "It's the final CONDOM !" VDM

Aujourd'hui, avec mes élèves, j'ai réalisé des "animaux étranges" où l'on prend le début du nom d'un animal et la fin d'un autre parmi une liste. Après le "chemeau" et le "chaval", j'ai eu droit au croisement entre le cochon et le canard... Et non, ce n'est pas le "cachon" qui est venu... VDM

Aujourd'hui, j'annonce ma résolution pour cette nouvelle année : "Ça fait maintenant sept mois, tous les deux, et je crois vraiment que tu mérites mon entière confiance..." Tout émue, je lui fais un de mes plus beaux sourires lorsqu'il poursuit sa phrase : "...et j'ai décidé qu'à présent, je serai fidèle." VDM

Aujourd'hui, j'ai la grippe. Comme à chaque fois que j'ai de la fièvre, j'ai des hallucinations. C'est ainsi que je me suis retrouvée nue en pleine nuit sur un meuble, à hurler à ces Chinois russes de Yougoslavie qu'ils arrêtent de me toucher, parce que "sinon je le dirai à la mer Noire". VDM

Aujourd'hui, en formation de théâtre, le prof décrit le personnage de Néron. "Néron est immonde, obèse, a le regard vicieux et pervers et est d'une très grande laideur." Se tournant vers moi, devant tous les autres élèves : "Vous, vous ferez Néron !" VDM (clin d'oeil spécial pour Morgane...)

Aujourd'hui, j'ai une vie palpitante et ça se ressent dans mes rêves. Cette nuit, le héros de mes songes était un épluche-légumes. VDM

Aujourd'hui, mon copain m'a trouvé un nouveau surnom : ma perle. Tout heureuse, je lui demande pourquoi. "Ben, parce que je t'enfile." VDM



NB : Un seul petit conseil malgré tout : ne jamais aller sur ce site au boulot... Difficile de réprimer les fous rires.

mardi 27 janvier 2009

Elle

Bientôt dix ans que l’on se connaît. Huit que l’on est devenues amies. Délires, larmes, disputes, réconciliations… Des années de partage, où l’on était tout l’une pour l’autre. Et l’éloignement, ces derniers temps, qui aurait pu nous séparer. Des chemins qui s’écartent, des parcours de vie qui nous font changer. Malgré tout, toujours cette présence, année après année. Toujours les conseils dans les étapes importantes, le soutien dans les moments difficiles, l’écoute, les rires. Et cette confiance, quoi qu’il arrive, quels que soient nos choix, quelles que soient les aventures dans lesquelles on se lance. Une amitié rare, précieuse, qui continuera, je l’espère, encore longtemps.

Merci, ma Vinou, merci d’être là. Toujours.

Délices épistolaires

Ecrire une lettre, prendre un stylo, s’installer, et se laisser guider… Dans une société où l’objectif semble être de gagner du temps, toujours plus de temps, où les nouvelles technologies deviennent incontournables, utiliser cet ancestral moyen de communication paraît désuet. Et pourtant…

Quel plaisir d’arrêter le temps quelques minutes, quelques heures, de se retrouver face à cette feuille blanche, de ne penser qu’à soi, ses sentiments, ses émotions. Prendre le temps de choisir chaque mot, de mûrir ses phrases, dans le calme. Entrevoir l’autre en train de lire, deviner ses réactions, ses sourires, ses pensées. Imaginer le destin de sa lettre, bout de papier conservé avec tendresse au fond d’un tiroir, pour le relire plus tard, au hasard du temps. Ou bout de papier froissé dans une poubelle, brûlé avec jubilation peut-être. Qu’importe… Continuer à écrire, se dévoiler sans retenue, sans crainte. Se contenter d’être sincère.

Décider d’entreprendre une correspondance avec un ami, avec un amant, c’est choisir de prolonger ces petits moments de plaisir, de les partager avec un autre. D’attendre avec impatience le courrier suivant, de compter les jours, de relire avec délice les lettres reçues, jusqu’à en connaître les moindres détails, les moindres hésitations, les moindres mots. C’est aussi se laisser le temps, le temps de comprendre chaque phrase, chaque expression, pour mieux y répondre.

Les lettres… Ce qui nous reste quand on se retrouve seuls. Ce qui continue à nous relier aux gens qu’on aime, à notre passé, à notre histoire. Les lettres ont ce petit quelque chose d’intemporel que l’on ne retrouve nulle part ailleurs, que les technologiques modernes ne remplaceront jamais. Bien sûr, elles ont aussi leurs défauts : l’attente qui peut sembler interminable, ces courriers qui n’arriveront jamais, ce temps mis pour écrire, page après page. Mais elles conservent cette saveur particulière qui les rend uniques. Qui fait d’elles des trésors d’une valeur inestimable...


“Ecrire est toujours un art plein de rencontres. La lettre la plus simple suppose un choix entre des milliers de mots, dont la plupart sont étrangers à ce que vous voulez dire.”
Emile-Auguste Chartier, dit Alain

Come what may

Niaiseries ? Sans aucun doute. Et pourquoi pas ?...



Découvrez Nicole Kidman!



Never knew I could feel like this
Like I've never seen the sky before
I want to vanish inside your kiss
Every day I'm loving you more and more
Listen to my heart, can you hear it sings
Telling me to give you everything
Seasons may change, winter to spring
But I love you until the end of time

Come what may
Come what may
I will love you until my dying day

Suddenly the world seems such a perfect place
Suddenly it moves with such a perfect grace
Suddenly my life doesn't seem such a waste
It all revolves around you
And there's no mountain too high
No river too wide
Sing out this song I'll be there by your side
Storm clouds may gather
And stars may collide
But I love you until the end of time

lundi 26 janvier 2009

A l'heure des choix

Au cours de nos vies, nous avons tous vécu ces moments où il faut choisir, décider d’un chemin à suivre. Études, emploi, relations, ces choix déterminent le fil de nos existences, et ne sont pas à prendre à la légère. A l’heure où il faut adopter une alternative, on se retrouve souvent seul face à soi-même, face à nos envies, nos craintes. Sentiment de liberté, de pouvoir aller où bon nous semble…

Mais au fond, décidons-nous vraiment ? Ne sommes nous pas déterminés depuis toujours à choisir telle route plutôt qu’une autre ? Dès notre enfance, nous sommes perpétuellement sous l’assaut de remarques de nos proches, petits bouts de phrases qui semblent innocents, mais finissent par nous conditionner. Travaille à l’école, aie de bonnes notes, fais des études, construis une famille… Sans qu’on le veuille vraiment, ces idées finissent par devenir nôtres. Notre idéal de vie se forge à travers ces paroles. Image de celui qui a réussi. Pavillon en banlieue, marié, deux enfants, un chien, un emploi satisfaisant et rémunérateur, deux voitures, voyages organisés prévus longtemps à l’avance…

Est-ce ça la réussite ? S’enfermer dans de ce monde de routine ? Se murer dans une vie où tout semble défini, où le hasard n’a pas droit de séjour ?

Longtemps, j'ai cru que cet idéal de vie était le mien, qu'être heureux passait forcément par là. Aujourd'hui, au moment où je termine mes études et où je me prépare à rentrer dans la vie active, je me retourne sur mon passé et je m'interroge. Quand ai-je vraiment choisi, en mon âme et conscience, en n'écoutant que moi, seulement moi ? Quand ai-je réellement écouté mes envies ? Oui, j'ai réussi mes études de façon brillante, mais à quoi cela m'a-t-il servi ? Enfermée dans un domaine qui au fond ne me passionne pas plus que ça...

Je ne suis pas adepte des regrets, je reste fière de mon parcours, malgré les difficultés que j'ai pu rencontrer au fil du temps. Mais si c'était à refaire, il est probable que mes choix seraient différents, que je n'écouterais que moi, mon coeur, mes rêves, sans songer au qu'en-dira-t-on, sans penser à satisfaire le regard des autres plutôt que le mien.

Il n'est jamais trop tard pour changer, pour repartir de 0, ailleurs, dans d'autres circonstances. Il n'est jamais trop tard pour réaliser ses envies, ses rêves, ses désirs les plus fous. Il suffit d'y croire. Y croire assez pour faire table rase du passé, pour affronter les regards et les doutes de ceux qui ont un idéal différent. Pour tout quitter, sans se retourner.

Je ne sais pas de quoi demain sera fait, je ne sais pas quelle sera ma vie dans un an, cinq ans, vingt ans. Mais j'ai suffisamment appris pour savoir à présent que rien ni personne ne m'empêchera d'atteindre mes rêves. Malgré la peur de l'échec, la peur de choisir le mauvais chemin, la peur de l'inconnu...

Un jour, je me réveillerai et ferai le bilan de ma vie. Ce jour-là, je veux être capable de me retourner et d'assumer. Assumer le moindre choix, la moindre parcelle de ma vie, la moindre réussite, la moindre souffrance. Assumer car j'aurai choisi. Seule. Libre.

dimanche 25 janvier 2009

Lui

L’amour virtuel, ces deux mots mis l’un à côté de l’autre semblent incompatibles. Comment deux personnes, sans s’être jamais vues, peuvent-elles s’attacher l’une à l’autre ? Comment peuvent-elles seulement envisager la possibilité d’un « nous » ? Et surtout, comment se passer de ces moments vécus à deux, dans la solitude du couple. Ces moments d’échanges, de rires, de douceur, de tendresse. Ces regards qui signifient tellement, ces sourires, ces silences parfois, qui peuvent dire bien plus que les mots. Le virtuel ne donne pas droit à ces instants qui soudent deux personnes l’une à l’autre, qui instaurent ce climat de complicité, de confiance.

Et pourtant… Moi qui ne croyais pas à ça, m’y voilà confrontée, malgré moi. Il est arrivé dans ma vie sans crier gare, sans que je m’y attende. Un forum, dont je parlerais peut être un jour, quelques messages échangés, quelques disputes, quelques confidences. Peu à peu, un attachement qui naît, sans même que l’on s’en rende compte. L’attente impatiente de ces conversations, de ces mots échangés. Des soirées interminables, où le temps semble passer en une seconde.

Et puis deux mots. Deux mots lâchés un soir, sans y prendre garde. Sans penser aux conséquences. Les dés sont jetés. L’histoire commence, avec son lot de doutes, de peurs, d’hésitations. Principale épreuve : la distance. Cet éloignement un peu plus dur à supporter chaque jour. Ces moments où l’on voudrait être ensemble et où cela est impossible. Sentiment de frustration auquel on essaie de s’habituer, mais qui devient plus intense au fil du temps.

Je ne sais pas si ça durera, je ne sais pas si nous avons eu raison ce soir où nous avons décidé de prendre le risque. Mais je connais mes sentiments, je sens mon cœur s’emballer lorsque je lui parle, à chaque message de lui. Je sais ma détresse lorsqu’il va mal et que je ne peux rien faire, lorsque je dois me contenter d’être impuissante.

Je mets sans doute beaucoup d’espoirs dans ce couple, dans cette histoire qui n’a pas vraiment commencé. Qu’importe. Il a su rallumer l’espoir au fond de moi, me faire à nouveau vibrer, moi qui m’étais juré de ne plus jamais aimer. Je vois à nouveau l’avenir sereinement, même si nous devrons patienter avant de nous aimer vraiment.


Les deux derniers mots seront pour toi, mon Thomas : je t’aime.

Côté sombre

Se protéger, devenir insensible aux coups, ne pas être blessé par les aléas de la vie, les remarques de ceux qui nous entourent... Il existe diverses méthodes pour cela.
L'une d'elle consiste à s'endurcir, devenir intouchable, inatteignable.

Etre fragile est un défaut, une faille qu'il faudrait pouvoir éviter. Déceptions, trahisons, ruptures, mensonges, il y a tellement de raisons qui peuvent nous mettre à terre, nous faire douter, nous déstabiliser. Ces moments où il semble que tout s'écroule, que l'avenir devient noir, où l'on s"enfonce dans des méandres dont on ne semble jamais pouvoir sortir.

Sans le vouloir, avec le temps, on finit par "s'habituer" à ces blessures, à vivre avec. On commence à ne plus se donner vraiment, à ne plus faire confiance aveuglément, à ne jamais s'attacher. A montrer une façade, à taire ses problèmes, à encaisser en serrant les dents. Ne rien dévoiler, pour ne surtout pas risquer d'être blessé. On ne se force pas à devenir dur, on le devient, coup après coup.

Est-ce une solution ? Est-ce suffisant pour ne pas souffrir ? Est-ce qu'en soi, le fait de ne pas pouvoir, de ne pas vouloir s'attacher, n'est pas source de souffrance ? Se murer dans la solitude, choisir de ne pas se confier, ne jamais se laisser le droit d'appeler à l'aide, de montrer nos failles...

Je suis passée par là, longtemps, trop longtemps. Qu'est-ce que j'y ai gagné ? Pas grand chose au fond. Des relations superficielles, basées sur la femme que je voulais être, et non sur celle que je suis. Quand je me retourne sur ces années, je me rends compte que je n'ai fait que survoler ma vie. Tout ça pour quoi ? Pour ne pas souffrir, pour me montrer dure, sans faiblesse.

Aujourd'hui, avec le recul, avec les autres blessures que j'ai pu avoir au fil du temps, je me dis que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Si le prix à payer est la solitude, alors je préfère rester sensible, m'attacher aux gens qui m'entourent, me donner toute entière, sans hésitation. Quite à être meurtrie, quite à souffrir encore. Parce qu'une vie en solitaire n'est résolument pas pour moi.

Pour ceux qui se reconnaîtront dans mes mots, je n'ai qu'un seul message : soyez durs si vous le voulez. Mais réfléchissez bien aux conséquences. Si vous estimez que les sacrifices à faire ne sont rien, alors soit. Choisissez cette arme-là pour vous protéger, et n'ayez aucun regret. Jamais.

Bienvenue...




Bienvenue à toi, illustre inconnu qui parcourt actuellement ces lignes.

Réouvrir un blog après en avoir fermé un, après y avoir mis toutes ses pensées, ses souvenirs, pendant des années, est quelque chose d'étrange. Etonnante sensation de se retrouver devant une page blanche, de pouvoir à nouveau choisir la direction à prendre, le ton à donner.

Je ne sais pas encore vraiment de quoi seront faites ces pages, si elles représenteront ma vie, mes pensées, mes humeurs. Si toi, cher inconnu, tu en apprendras plus sur moi ou si en quittant cette page, tu auras l'impression de ne rien savoir vraiment. Cela n'a au fond aucune importance...

N'attends pas non plus de moi de la régularité, je suis loin d'avoir une vie passionnante, ni une activité intellectuelle bouillonnante, qui pourraient justifier des articles quotidiens. J'essaierais malgré tout d'alimenter ce blog régulièrement, afin que toi, cher visiteur, tu puisses prendre plaisir à revenir, de temps en temps, et y voir une évolution.

Je te souhaite donc une bonne visite sur ces pages, en espérant que les quelques mots que je pourrais y poser te seront agréables.

A très bientôt.