samedi 28 mars 2009

Padam, padam, padam...

Besoin d'exorciser l'obsession de ces derniers jours. Air entêtant qui me suit partout, alors que je ne suis pas forcément fan de Piaf en temps normal, à part quelques chansons mythiques.
Qui sait, peut être qu'en l'écoutant vraiment, j'arriverai à m'enlever cet air de la tête...

Zen

Un simple message pour vous faire partager mon nouveau fond d'écran. Je savais que le site Hebus était une vraie mine d'or pour ça, mais j'avoue y avoir rarement trouvé un fond d'écran qui m'apaise et me ressemble autant. J'adore...

jeudi 26 mars 2009

Danse, encore...

En farfouillant sur YouTube, je suis tombée sur cette vidéo. Si, en danseuse "expérimentée", j'ai déjà trouvé bien mieux niveau technique, je crois que cette petite séquence peut montrer à des "novices" que la danse classique est loin d'être simplement une affaire de tutu sur des musiques à mourir d'ennui.

Autre point intéressant : la façon dont est filmée la danseuse. Des séquences sublimissimes (rah, ce grand jeté, je ne m'en lasse pas...), et une artiste merveilleusement mise en valeur.

Ca fait rêver... Et ca me donne envie de rechausser mes pointes. Dans quelques temps peut-être. En attendant, je vous invite à savourer ces 3 minutes. Du grand art, vous verrez.


PS : Deux infos pour les curieux : il s'agit d'un clip d'un certain Herbert Gronemeyer, a priori chanteur célèbre chez nos voisins Allemands. La danseuse, quant à elle, est russe et répond au doux nom de Polina Semionova. Voilà pour ceux qui pourraient se poser la question.

mardi 17 mars 2009

Rêve



Difficile de trouver les mots justes à poser sur l'ensemble d'émotions que je ressens après cette petite escapade en Lorraine. Les mots qui seront suffisamment forts surtout pour exprimer mes sentiments.

Je ne crois pas aux âmes soeurs. Je ne crois pas qu'il existe une personne qui nous corresponde à 100%. Et pourtant... Je m'attendais à un week-end agréable, mais jamais je n'aurais pu imaginer la perfection de ces quelques jours passés ensemble. Et je n'aurais jamais cru rencontrer quelqu'un comme lui. Il a tout, absolument tout ce que je recherche chez un homme. Les moindres détails, les moindres traits de caractère. Tout ce dont j'ai pu rêver enfant, dans mes histoires de princesses et de princes charmants...

Cette année loin de lui, ces mois qu'il nous reste avant de pouvoir "vraiment" être réunis seront longs, terriblement longs. Sentir cette douleur comme lorsque nous nous sommes quittés, cette impression qu'on m'arrache une partie de moi... Non, ce ne sera pas facile, loin de là. Mais je l'aime tant que je suis prête à tout pour être à ses côtés. Et ces jours avec lui n'ont fait que confirmer ça, dans une mesure que je n'aurais jamais cru possible.

Oui, je l'aime. Je l'aime comme je n'ai jamais aimé personne. Et je ferai tout pour que la perfection de ces quelques jours se reproduise encore et encore.


Je t'aime...


jeudi 12 mars 2009

Coup de sang

Et merde. Je l'ai encore fait. Compenser mon désarroi, ma déception, par de l'agressivité verbale. Foutu caractère. Fichue impulsivité que je n'arriverais jamais à dominer. Pourquoi donc suis-je incapable de me taire, d'être gentille, agréable, d'exprimer ce que je ressens autrement que par l'attaque ?! D'ailleurs, non, je n'attaque personne. Je deviens juste un chaton en colère qui hérisse les poils en feulant. Rien de bien méchant, au fond.

Oh, et puis zut. Les gens n'ont qu'à comprendre que je ne suis pas la garce mesquine que je donne parfois l'impression d'être. Qu'ils pensent ce qu'ils veulent. Qu'ils s'imaginent que je les accuse de tous les maux de la Terre s'ils en ont envie. Je sais ce que je suis, ce que je pense. Le reste importe peu.

Et ce n'est qu'un coup de sang de plus. Je m'en remettrais. Comme toujours. Même si j'ai l'impression d'être encore en pleine crise d'adolescence. Ca me passera bien un jour ou l'autre.

mercredi 11 mars 2009

JMMPP

Ce blog manque un peu trop de fantaisie à mon goût. Tout ça devient bien trop sérieux, trop éloigné de celle que je suis. Donc ptite vidéo pour le délire.
Bien entendu, toute allusion sous-entendue à un autre blog serait purement et totalement fortuite. :p

mardi 10 mars 2009

Musique...

Certains le savent, une majorité l'ignore, mais j'ai été pianiste pendant de longues années. Arrivée à l'adolescence, j'ai fait l'erreur de laisser ça de côté, d'arrêter mes cours. Manque d'envie, manque d'assiduité, j'ai préféré tout stopper plutôt que continuer à payer des leçons qui ne me servaient plus à grand chose faute d'entrainement.

Piano dès lors soigneusement protégé sous un drap, pour le jour où... Regrets parfois, envie de m'y remettre, mais non, les jours passent, et le drap reste.


Et puis il y a quelques jours, j'ai décidé de lever cette protection. Pour quelques heures., au moins. Retrouver le toucher tellement gravé dans ma mémoire des notes, la position des mains, la sonorité vieillie et pourtant toujours aussi belle. Ressortir mes anciennes partitions, jaunies par le temps, abîmées par les années. Y retrouver toutes les annotations qui avaient bercé mes heures d'apprentissage.

Et la frustation. Tous ces morceaux connus sur le bout des doigts qui me paraissent désormais tellement inatteignables. Les notes malhabiles, les accords ratés, la sensation de tout reprendre de zéro, ou presque... Toutes ces années gâchées par une flemme d'adolescente, quelle pitié...

Et cette dernière partition. Morceau que j'ai volontairement choisi de garder pour la fin. Comme un défi au temps qui passe. Für Elise, Beethoven. Cette douce musique jouée et rejouée, que j'étais un temps capable de lancer les yeux fermés, juste en laissant mes doigts s'occuper de tout. Tatonnements incertains, une fois, deux fois. Des automatismes qui reviennent peu à peu. L'amusement de retrouver des sensations enfouies au fond de moi. Et la passion enfin, qui vient chasser les larmes qui me gagnaient à force de déception. Rejouer, encore et encore. Tout en nuances. Insuffler au morceau toutes les émotions qu'il m'inspire. Me laisser bercer...

Il y a des années, j'ai fait une erreur. Décider de ne plus vivre cette magie, cette petite bulle de paix qui n'appartenait qu'à moi. Alors je vais reprendre. Seule tout d'abord, et puis peut être quelques cours à la rentrée prochaine, pour repartir sur de bonnes bases. Et j'espère retrouver enfin tous ces morceaux que j'adorais, sur lesquels je pouvais passer des heures. Simplement pour retrouver la magie...

jeudi 5 mars 2009

Des délices de la vie en entreprise...

Belle invention que celle des stages, de l'alternance, des jobs étudiants. S'immerger dans le monde du travail, mais pas trop. Les avantages sans les inconvénients. Pouvoir se faire une idée plus précise de ce qu'on veut faire, de l'orientation qu'on veut prendre, sans être engagé pour des années.

En l'occurence, pouvoir aussi se faire une idée de ce qu'on ne veut pas faire... Beaucoup le savent, je déteste mon boulot actuel, et étrangement, je n'ai qu'une hâte : retrouver ma petite vie étudiante. Retrouver l'angoisse des examens, la pression des cours, des dossiers à rendre, les joies du travail en groupe, avec ses rires et ses colères.

Oui, mais après ?

Parce que bien sûr, je suis engagée pour un an, et ça ne fait au fond que repousser la vraie question. Ce monde ne me convient pas, et je doute que les mois qui me restent à faire changent cette vision. Alors que faire ?

L'armée, oui, sans aucun doute. Un beau poste d'officier. Un boulot où je pourrais concilier mes années d'études et l'amour que j'ai pour mon pays. Sauf qu'il y a peu de places et qu'il faut malgré tout envisager la possibilité d'un échec. Difficile à faire quand on a connu, au fond, que peu de défaites.

Alors je regarde autour de moi, vers mes chers camarades de promo. Ambitions diverses et variées, mais un même point de mire au final : devenir directeur de ci ou de ça, prendre des décisions, avoir des responsabilités, gérer son équipe. Et c'est dans ces moments là où je me demande si je n'ai pas raté quelque chose en chemin, si je n'ai pas choisi la mauvaise route quand j'ai dû choisir à mon tour... Non, ces postes là ne m'intéressent pas, je n'ai aucune ambition de ce genre, être chef est loin de me faire rêver...

Ou peut-être, si... Etre mon propre chef, mais malheureusement dans un secteur qui ne me permettrait pas de vivre comme je le souhaite. Doux rêve illusoire qui restera au rang de chimère. Ou au mieux, au rang de loisir, en plus d'un "vrai" emploi...

Alors voilà, je repousse, encore et encore, en me disant que non, un échec pour l'armée est impossible. Envisager la défaite, c'est me précipiter dans les méandres d'une réflexion dont je ne sortirai de toute façon qu'insatisfaite. Contrainte de me lancer dans une voie qui n'est pas celle que j'aimerais. Et s'il y a une chose que je ne supporterais pas, c'est bien de choisir une carrière par défaut.

Non, l'échec n'est pas envisageable, moins encore qu'en temps normal. J'ai toujours réussi à atteindre mes objectifs, quels qu'ils soient. Et je ferai tout, absolument tout, pour atteindre celui là.

lundi 2 mars 2009

Coup de coeur

Certains mails anodins peuvent faire l'effet d'une bombe. En bien ou en mal...

Pour une fois, un mail de mon école m'aura réjouie au plus haut point. "Emploi du temps des deux derniers mois de cours disponible". Qui dit emploi du temps dit procédures administratives. Et le terme "procédures administratives" implique en général des aberrations époustouflantes. Donc ouverture du planning en retenant son souffle, prête à voir le désastre.

Oui, mais pas cette fois. Cet emploi du temps est tout simplement parfait. Quelques semaines de deux ou trois jours distillées avec soin par ci par là, permettant ainsi à mon imagination débordante de rêver d'utilisations toutes plus romanesques les unes que les autres. Comme je vais les savourer ces deux mois parfaits. Ces deux mois où je n'aurais pas de contraintes de week-end trop courts, de vacances à négocier, de plannings à concilier...

Vraiment, je savais que j'allais aimer ces derniers mois en tant qu'étudiante. Je crois que j'avais bien sous-estimé la chose. Et tant mieux. Avril et mai 2009 s'annoncent réjouissants. Espérons que l'avenir me donnera raison :D

Addiction

Avant tout, je tiens à "m'excuser" pour ces quelques jours où je n'ai pas actualisé ce blog. Il serait simple de dire que c'est dû à un emploi du temps chargé, mais non, c'est juste une absence de motivation. Comme je l'avais dit lors de mon premier article, je suis loin d'avoir une vie passionnante, et je dirais que peu à peu, je m'enferme dans une routine désespérante, qui forcément, ne mérite pas d'articles ici.
Bref. Là n'est pas le sujet. J'ai plutôt envie (besoin peut-être) de parler de ce manque de lui qui devient si dur à supporter jour après jour...

"Tu me manques", ces quelques mots, je les ai dits, redits pendant des années, sans réaliser l'ampleur que ça pouvait réellement prendre dans une vie. Douce habitude prise au fil du temps, sans y penser vraiment. Non, je ne savais pas ce que signifiait manquer de quelqu'un. Pas avant ces derniers mois, ces dernières semaines. Et au fond, il aurait peut-être mieux valu que je ne le sache jamais.

Ce besoin d'être près de lui, d'entendre sa voix, encore et encore... Ces journées entières passées à me dire que tout n'est qu'une question de jours avant d'être enfin à ses côtés... Mais qu'elles me semblent longues les heures qui me séparent encore de lui ! Oui, il me manque, il me manque bien plus que tout ce que j'aurais pu penser, et cette attente devient une torture un peu plus difficile à surmonter au fil du temps.

Et pourtant... Comme je l'aime, ce doux sentiment d'impatience. Ces soirées à imaginer ces quelques jours où nous serons réunis. Ces moments à rêver de lui, de ce "nous" qui va enfin prendre forme réelle... Ceux qui n'ont jamais vécu cette situation me parlent souvent des doutes que je pourrais avoir. Pourquoi en aurais-je ? Je connais mes sentiments, j'ai suffisamment vécu pour savoir que ce n'est pas qu'un simple attachement qui pourrait faillir à tout moment. Alors bien sûr, tout ne sera peut-être pas aussi parfait qu'on le voudrait, les mois qui viennent ne seront pas faciles, l'éloignement sera toujours plus frustrant, rencontre après rencontre. Mais finalement, ce n'est l'affaire que de quelques mois. Et je suis prête à attendre. Parce que je crois en lui, mon homme idéal. Et je crois en nous...

Bientôt... Bientôt... Tu me manques...


Pardon à nouveau pour la pulsion racontage de vie. Sans parler de l'aspect niaiserie. Bref, si vous trouvez ça absurde vous pouvez toujours cliquer sur la ptite croix en haut à droite, elle est prévue pour ça...