Se protéger, devenir insensible aux coups, ne pas être blessé par les aléas de la vie, les remarques de ceux qui nous entourent... Il existe diverses méthodes pour cela.
L'une d'elle consiste à s'endurcir, devenir intouchable, inatteignable.
Etre fragile est un défaut, une faille qu'il faudrait pouvoir éviter. Déceptions, trahisons, ruptures, mensonges, il y a tellement de raisons qui peuvent nous mettre à terre, nous faire douter, nous déstabiliser. Ces moments où il semble que tout s'écroule, que l'avenir devient noir, où l'on s"enfonce dans des méandres dont on ne semble jamais pouvoir sortir.
Sans le vouloir, avec le temps, on finit par "s'habituer" à ces blessures, à vivre avec. On commence à ne plus se donner vraiment, à ne plus faire confiance aveuglément, à ne jamais s'attacher. A montrer une façade, à taire ses problèmes, à encaisser en serrant les dents. Ne rien dévoiler, pour ne surtout pas risquer d'être blessé. On ne se force pas à devenir dur, on le devient, coup après coup.
Est-ce une solution ? Est-ce suffisant pour ne pas souffrir ? Est-ce qu'en soi, le fait de ne pas pouvoir, de ne pas vouloir s'attacher, n'est pas source de souffrance ? Se murer dans la solitude, choisir de ne pas se confier, ne jamais se laisser le droit d'appeler à l'aide, de montrer nos failles...
L'une d'elle consiste à s'endurcir, devenir intouchable, inatteignable.
Etre fragile est un défaut, une faille qu'il faudrait pouvoir éviter. Déceptions, trahisons, ruptures, mensonges, il y a tellement de raisons qui peuvent nous mettre à terre, nous faire douter, nous déstabiliser. Ces moments où il semble que tout s'écroule, que l'avenir devient noir, où l'on s"enfonce dans des méandres dont on ne semble jamais pouvoir sortir.
Sans le vouloir, avec le temps, on finit par "s'habituer" à ces blessures, à vivre avec. On commence à ne plus se donner vraiment, à ne plus faire confiance aveuglément, à ne jamais s'attacher. A montrer une façade, à taire ses problèmes, à encaisser en serrant les dents. Ne rien dévoiler, pour ne surtout pas risquer d'être blessé. On ne se force pas à devenir dur, on le devient, coup après coup.
Est-ce une solution ? Est-ce suffisant pour ne pas souffrir ? Est-ce qu'en soi, le fait de ne pas pouvoir, de ne pas vouloir s'attacher, n'est pas source de souffrance ? Se murer dans la solitude, choisir de ne pas se confier, ne jamais se laisser le droit d'appeler à l'aide, de montrer nos failles...
Je suis passée par là, longtemps, trop longtemps. Qu'est-ce que j'y ai gagné ? Pas grand chose au fond. Des relations superficielles, basées sur la femme que je voulais être, et non sur celle que je suis. Quand je me retourne sur ces années, je me rends compte que je n'ai fait que survoler ma vie. Tout ça pour quoi ? Pour ne pas souffrir, pour me montrer dure, sans faiblesse.
Aujourd'hui, avec le recul, avec les autres blessures que j'ai pu avoir au fil du temps, je me dis que le jeu n'en vaut pas la chandelle. Si le prix à payer est la solitude, alors je préfère rester sensible, m'attacher aux gens qui m'entourent, me donner toute entière, sans hésitation. Quite à être meurtrie, quite à souffrir encore. Parce qu'une vie en solitaire n'est résolument pas pour moi.
Pour ceux qui se reconnaîtront dans mes mots, je n'ai qu'un seul message : soyez durs si vous le voulez. Mais réfléchissez bien aux conséquences. Si vous estimez que les sacrifices à faire ne sont rien, alors soit. Choisissez cette arme-là pour vous protéger, et n'ayez aucun regret. Jamais.
3 commentaires:
Je sens que la moitié du message m'est adressée ....
Bizarre, je pensais la même chose que toi Morgane.
Pourquoi "pensais" ? Tu ne le penses plus ?
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