lundi 10 août 2009

Renoncer...

Petit texte trouvé au gré de mes errances sur la toile. Inutile d'en dire plus, il suffit de lire.

"Choisir d'être une personne, et non toutes celles qu'il serait possible d'être.
20 ans, l'âge de tous les possibles est aussi l'âge de toutes les grandes morts. Renoncer, c'est mourir, nous le savons tous. Si nous choisissons tel homme ou telle femme pour l'aimer toute notre vie, nous mourons à tous les autres, qui pourtant étaient des gens potentiellement aimables, désirables. Si nous choisissons de devenir professeur, nous ne serons pas médecin… nous cherchons alors une solution pour combiner les deux, une situation qui nous permettrait de tout garder encore possible, sans renoncer, sans mourir. Il n'est facile à personne de mourir ; il semblerait, pourtant, qu'aucune vie ne soit possible sans mort préalable.

Tant de possibles… comment ne pas s'y noyer, comment choisir ? Comment les rendre réels lorsque la tentation de les garder en simples possibles est si grande ?

Tant que l'on n'a pas choisi, on a l'impression d'être tout ce qu'on n'a pas choisi, tous les possibles à la fois. Mais ce que je suis de façon abstraite, le suis-je vraiment ? La peur de se réduire, de se déterminer est la même pour tous. Mais n'oublions pas que si en prenant une route nous évinçons toutes les autres, ne pas en prendre du tout ne mène nulle part, même pas à soi."

8 commentaires:

Piou a dit…

merci pour ce texte !

Emmanuel a dit…

Justement, il aurait été intéressant que tu donnes ton sentiment par rapport à ce texte.

butterflyz0986 a dit…

Mon avis ? J'approuve totalement ce texte, si ce n'est que pour l'instant, je refuse de choisir, même si en effet, je sais que ça m'empêche sans doute d'avancer.

Criterium a dit…

Ca vient d'un topic récent sur forumfr, non? O=)
Et oui, faire un choix A, c'est ne pas faire le choix B ni le choix C, c'est avancer sur la route A, qui semblera forcément bien plus étroite que lorsque l'on se trouvait au carrefour A,B,C. Si l'on regarde trop à côté. Ca fait problème de maths, je m'en veux.

Brany - Lenina - Camille a dit…

On parle de choisir une route et donc d'évincer toutes les autres, mais non ce n'est pas nécessairement "ça".
Lorsque l'on choisit un métier, une orientation, on ne se ferme pas pour autant au reste. On peut toujours s'y intéresser, et même y trouver des passions.
Ce n'est pas parce que nous choisissons un métier que nous choisissons un "être". Nous ne sommes pas le métier que nous exerçons. En dehors de ce métier on peut donc s'intéresser à absoluement tout. Rien n'est fermé.

En amour, par contre, c'est absurde. La relation amoureuse est forcément unique puisque plus puissante qu'une relation amicale. Mais pourquoi ne connaitre les hommes que sous un point de vue "amoureux"? Mis à part pour avoir des relations sexuelles plus variées?
On peut trouver de la sincérité même dans les relations amicales.

On ne se ferme aux autres possibilités que parce que l'on ne désire pas s'intéresser aux autres choses ou que nos passions sont trop volatiles. On s'éloigne peut-être des autres hommes une fois que l'on en a choisit un, mais c'est alors uniquement "pervers". On veut avoir la possibilité d'être encore dragué comme le serait une célibataire, on veut avoir la possibilité de pouvoir baiser à droite et a gauche... Mais si on oublie la sexualité, ce n'est pas parce que l'on choisit de vivre avec quelqu'un que les autres hommes n'existent plus.

Cronos a dit…

J'imagine que pour toi Brany, avec les hommes c'est plus le cul de sac que le carrefour...

Brany - Lenina - Camille a dit…

Je n'ai pas besoin de me poser la question.

Warren a dit…

Tu as de ces idées Cronos.
J'en viens même à me demander si tu sais ne pas poser ce genre d'absurdité ?