dimanche 25 janvier 2009

Lui

L’amour virtuel, ces deux mots mis l’un à côté de l’autre semblent incompatibles. Comment deux personnes, sans s’être jamais vues, peuvent-elles s’attacher l’une à l’autre ? Comment peuvent-elles seulement envisager la possibilité d’un « nous » ? Et surtout, comment se passer de ces moments vécus à deux, dans la solitude du couple. Ces moments d’échanges, de rires, de douceur, de tendresse. Ces regards qui signifient tellement, ces sourires, ces silences parfois, qui peuvent dire bien plus que les mots. Le virtuel ne donne pas droit à ces instants qui soudent deux personnes l’une à l’autre, qui instaurent ce climat de complicité, de confiance.

Et pourtant… Moi qui ne croyais pas à ça, m’y voilà confrontée, malgré moi. Il est arrivé dans ma vie sans crier gare, sans que je m’y attende. Un forum, dont je parlerais peut être un jour, quelques messages échangés, quelques disputes, quelques confidences. Peu à peu, un attachement qui naît, sans même que l’on s’en rende compte. L’attente impatiente de ces conversations, de ces mots échangés. Des soirées interminables, où le temps semble passer en une seconde.

Et puis deux mots. Deux mots lâchés un soir, sans y prendre garde. Sans penser aux conséquences. Les dés sont jetés. L’histoire commence, avec son lot de doutes, de peurs, d’hésitations. Principale épreuve : la distance. Cet éloignement un peu plus dur à supporter chaque jour. Ces moments où l’on voudrait être ensemble et où cela est impossible. Sentiment de frustration auquel on essaie de s’habituer, mais qui devient plus intense au fil du temps.

Je ne sais pas si ça durera, je ne sais pas si nous avons eu raison ce soir où nous avons décidé de prendre le risque. Mais je connais mes sentiments, je sens mon cœur s’emballer lorsque je lui parle, à chaque message de lui. Je sais ma détresse lorsqu’il va mal et que je ne peux rien faire, lorsque je dois me contenter d’être impuissante.

Je mets sans doute beaucoup d’espoirs dans ce couple, dans cette histoire qui n’a pas vraiment commencé. Qu’importe. Il a su rallumer l’espoir au fond de moi, me faire à nouveau vibrer, moi qui m’étais juré de ne plus jamais aimer. Je vois à nouveau l’avenir sereinement, même si nous devrons patienter avant de nous aimer vraiment.


Les deux derniers mots seront pour toi, mon Thomas : je t’aime.

8 commentaires:

Anonyme a dit…

C'est tellement beau ..
A travers ces paroles, j'ai l'impression de me lire
Malheureusement, tout cela n'est que du passé
Remonter la pente, cela est dur ...
Bref, pourvu que ça dur ...

Anonyme a dit…

Faites chier, vous êtes obligées toutes les deux d'utiliser mon prénom au lieu de TchorT ?!

butterflyz0986 a dit…

Et c'est tout ce que tu trouves à commenter... :D

Anonyme a dit…

Je pense que Mélanie s'attendait à un je t'aime !

butterflyz0986 a dit…

Mais non voyons. Je suis habituée à ses mots doux toujours aussi charmants. Grognasse, pétasse... J'adoooore ! :D

Anonyme a dit…

mais meuh j'ai vécu exactement tout ça quand on était en terminale. on en parlera :)

Morgane (ex de Thomas) a dit…

Si j'ai bien compris tout, sa c'est passer quand j'étais avec Thomas, super il ma encore caché des trucs... Enfin bref c'est du passer mais il aurait pu être franc avec moi.

TchorT a dit…

T'es un peu gonflée toi de dire ça. Je te signale que ce n'est pas moi qui ait voulu faire une pause un certain soir de juiller 2008 et que quelques jours après sortais avec quelqu'un d'autre.

Notre histoire date de bien après ça. Pouffiasse.