Nous voilà déjà en septembre. Aujourd'hui, demain, jusqu'à la fin du mois, des milliers/millions d'enfants, de jeunes feront leur rentrée, de l'école maternelle jusqu'aux plus grandes écoles.
Pour la première fois, je ne ferai pas partie de ceux là. Pour la première fois, je n'aurai pas cette nuit d'excitation mêlée d'appréhension face à la nouvelle année qui se présente. Je ne découvrirai pas de nouveaux professeurs, de nouvelles matières ou de nouveaux camarades. Après 20 rentrées successives, après des années passées sur les bancs de l'école, voilà qu'aujourd'hui, je passe de l'autre côté.
C'est étrange de se dire que plus jamais je ne vivrai ça. Je ne sais pas finalement si je dois en être soulagée ou nostalgique. Si je dois regretter de ne pas faire encore partie de tous ces jeunes. Bien sûr, je m'éclate dans mon boulot actuel. Bien sûr, j'ai des projets pour la suite des événements, projets qui m'emplissent d'impatience face aux mois d'attente qu'il me reste encore. Pour autant, j'ai toujours autant de mal à dire que je ne suis plus étudiante. Mais ça viendra. Quand j'aurais terminé ce contrat et passé ma soutenance. La dernière.
Pour la première fois, je ne ferai pas partie de ceux là. Pour la première fois, je n'aurai pas cette nuit d'excitation mêlée d'appréhension face à la nouvelle année qui se présente. Je ne découvrirai pas de nouveaux professeurs, de nouvelles matières ou de nouveaux camarades. Après 20 rentrées successives, après des années passées sur les bancs de l'école, voilà qu'aujourd'hui, je passe de l'autre côté.
C'est étrange de se dire que plus jamais je ne vivrai ça. Je ne sais pas finalement si je dois en être soulagée ou nostalgique. Si je dois regretter de ne pas faire encore partie de tous ces jeunes. Bien sûr, je m'éclate dans mon boulot actuel. Bien sûr, j'ai des projets pour la suite des événements, projets qui m'emplissent d'impatience face aux mois d'attente qu'il me reste encore. Pour autant, j'ai toujours autant de mal à dire que je ne suis plus étudiante. Mais ça viendra. Quand j'aurais terminé ce contrat et passé ma soutenance. La dernière.
15 commentaires:
le ton de ton billet est un peu naïf à mon goût
mais quelque part je partage ton ressenti, vivant moi-même la chose en ce moment
jusqu'à présent nous étions tous un petit enfant auquel on tenait toujours la main
et là un nouveau jour se lève et nous désormais sommes seul ... c'est un mélange de frayeur et de liberté absolue
la "facilité" est de signer pour le premier boulot à la con qui vient, et ainsi continuer à ne décider de rien, ainsi se rassurer mais oublier toute idée de choix
sinon il y a aussi la volonté de vraiment choisir quelle vie on veut, mais là c'est plutôt vertigineux
et puis cette étape de la vie c'est aussi le signe du temps qui passe, l'enfance est vraiment terminée, c'est triste
combien de temps avant le suicide ?
Peut-être naïf oui, sans doute justement les restes de cette enfance qu'il me reste encore.
En tant qu'étudiants, on pouvait encore être insouciants, irresponsables, faire des conneries, des erreurs. En tant qu'adultes, vrais adultes, qui sont dans le monde du travail, on se doit désormais d'être sages, matures, déterminés, réfléchis. J'ai du mal avec ce passage là.
Et je ne compte pas choisir un boulot au hasard, sinon, je me contenterais de prolonger la fin de mon contrat, pour ne pas avoir à assumer une vie parfaitement différente de celle que j'ai aujourd'hui. De rester dans cet univers que je commence à bien connaître voire même à apprécier. On verra en mai 2010 si c'est vraiment vertigineux de basculer dans un autre monde.
Et non, le suicide est loin, très loin ;)
mai 2010 ... c'est dans une éternité
tu peux encore longtemps dormir sur tes 2 oreilles
moi je suis un putain de chômeur, sans aucune aide sociale
Disons qu'il me reste encore quelques avantages de ma vie étudiante, comme un contrat d'alternance qui ne se termine qu'en janvier...
Je n'aurais que 4 mois à chercher un boulot ;)
Et moi, dans 4 mois j'écope du RSA à perpétuité parce qu'il paraît que nos métiers sont inutiles. Clodogame "en vrai". Bien qu'étant encore étudiant (enfin, à moitié, je ne suis pas étudiant-salarié mais une sorte d'équivalent, un flou juridique), je n'ai pas de rentrées ; et quant à moi, ça ne me manque pas.
Quand j'y réfléchis, je me rends compte que je n'ai pas rencontré le moindre ami (ni, pour étendre, rencontré la moindre copine) ni à l'école ni à la fac. Ceci explique sans doute cela.
Crayon asocial? °(><)°
"Clodogame "en vrai"."
Cette phrase est d'un cynisme génial.
Bref, refusez le travail, c'est de la merde le travail, on vit très bien sans.
Je crois que je finirais par me suicider, sans travail.
Avec tout le respect que j'ai pour les ouvriers, travailler à la chaîne toute sa vie c'est une forme de suicide.
Et je ne suis pas loin d'avoir la même opinion concernant beaucoup des "emplois de bureau".
Avec cette logique, la vie elle-même est une forme de suicide - bien que ces travaux ingrats soient terribles psychologiquement (la mort est une succession de petits riens répétés inlassablement - minant la personne), je ne suis pas sûr que les petits jeunes courant après les "nouveautés" et les "sensations", s'essayant à tous les sports extrêmes, aient fondamentalement une vie plus riche ou plus intéressante (mention spéciale à ceux qui terminent handicapés par un accident con).
Je me suis souvent demandé quelles étaient les choses qui rendaient la vie un peu plus riche, un peu plus belle, un peu plus intéressante. J'en ai conclu que ça pouvait commencer avec un peu de retour à la naïveté, un peu de rêve en lisant des classiques, une soirée biscuits-DVDs avec une copine, de l'experimental cooking... peu de choses. Ne plus attendre trop de choses de la vie, c'est déjà beaucoup. Je pense comprendre de mieux en mieux en quoi la richesse d'un pays ne préjuge en rien de la joie de ses habitants.
Minute philosophique, j'ai l'impression de monologuer sur des conneries, hihi
°(><)°
Je t'approuve crayon. Recommencer à apprécier les choses toutes simples du quotidien, profiter juste de l'instant présent sans forcément se préoccuper du reste... Vivre, être heureux, c'est sans doute juste ça, savourer les ptits moments de bonheur que l'on vit au quotidien, pas forcément rouler en Porsche et avoir un compte bancaire foisonnant. Le sourire d'un inconnu dans la rue, un coup de fil inattendu, c'est des riens, mais qui permettent sans doute de rendre la vie bien plus belle.
Ne nous reste plus qu'à refaire le monde tous les trois en goûtant à des alcools fins, quelques DVDs-navets en guise de bruit de fond, et des paquets de gâteaux éventrés à nos pieds.
^^ ^^
Ca fait envie :P
(Quoi que, j'apporterais les bouteilles d'alcool, et vous boirez, moi je suis sage !)
A priori, je dirais que le GHB marche aussi très bien dans le jus d'orange.
Ben voyons !!! Tu me choques, H :p
Quelle bande de naves.
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